En 2026, près de 300 000 étudiant·es étranger·es risquent de perdre leurs droits aux APL.
Cette mesure cruelle priverait ces jeunes d’une aide essentielle, soit 100 à 250 euros par mois.
Or il ne s’agit pas d’un abus. Beaucoup d’entre eux sont déjà en situation de précarité : 62 % ont eu recours à l’aide alimentaire ou en auraient eu besoin, contre 22 % des étudiant·es français·e.
Les 65 membres du Réseau Cohabilis veillent à tisser une société solidaire, pas à pas, lien par lien. Et un tiers des jeunes accueillis en cohabitation intergénérationnelle solidaire sont des étudiants étrangers (contre 7 % en moyenne en France). Tous ces échanges interculturels enrichissent autant les jeunes que les seniors impliqués, et reflètent l’esprit d’ouverture et d’humanisme de ce dispositif.
Dans une société nécessairement faite de différences, il n’y a qu’une seule démarche : rassembler et accompagner. C’est tout l’inverse de ce que propose cette mesure : séparer et délaisser les personnes vulnérables.
Signez la pétition“Non à la suppression des APL pour les étudiant·es étranger·es !”